Ce 20 juin marque la journée mondiale des réfugié·e·s. Une date symbolique qui est l’occasion de rappeler les difficultés auxquelles sont confrontées, dans notre pays, les personnes exilées.
L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février dernier a poussé 5 millions de personnes à fuir en Europe. Le Conseil de l’Union européenne a décidé d’appliquer la protection temporaire ; une première depuis sa création il y a 21 ans. Ce dispositif donne un droit au séjour, au travail, au logement, à une allocation et à la formation linguistique. Une aide essentielle pour les personnes fuyant un conflit et cherchant protection. Mais toutes les personnes exilées ne sont pas logées à la même enseigne.
La mise en œuvre de la protection temporaire montre que l’on peut, si on le veut, mettre rapidement en place des conditions d’accueil dignes des personnes nécessitant protection. Par contraste, les personnes fuyant les conflits d’Afghanistan, d’Ethiopie, de Syrie sont quant à elles soumises au règlement Dublin*, à l’examen accéléré de leurs demandes ou à des conditions d’accueil bien moins favorables.
Il est temps d’en finir avec ces logiques d’accueil qui aujourd’hui ne considèrent pas de la même manière toutes les personnes cherchant une protection sur le sol européen.
Cette situation inacceptable nous pousse à renforcer notre mobilisation et à faire appel à votre générosité durablement par un don mensuel pour soutenir nos actions d’accompagnement des personnes exilées et de plaidoyer auprès des pouvoirs publics français et européens en faveur d’un droit d’asile véritablement protecteur pour toutes les personnes le nécessitant
