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Lutte contre les idées reçues 1

La raison d’être de notre association est également d’informer et d’expliquer ce qu’est la réalité de l’immigration en France et de la situation des réfugiés

Voilà la première idée reçue combattue, extraite du site Internet de l’ATD Quart Monde “https://www.atd-quartmonde.fr

L’immigration n’a augmenté que de 1,4 point entre 1975 et 2013.

En France, les immigrés(1) composaient en 1931 6,6 % de la population. Cette part a diminué jusqu’à la guerre et augmenté ensuite pour atteindre 7,4 % en 1975, restant à ce niveau jusqu’en 1999 et augmentant jusqu’à 8,8 % en 2013

Au fil des années, l’immigration en France a connu une évolution des pays d’origine. Entre 1962 et 2012, on est passé selon l’Insee de 79 à 46 % pour les immigrés d’origine européenne ; de 14 à 25 % environ pour l’Algérie-Maroc-Tunisie ; de 1 à 13 % pour l’Afrique noire et de 2 à 14 % pour l’Asie.
Trois régions rassemblent près de 60 % des immigrés en 2008 en France : Provence-Alpes-Côte d’Azur (9 %), Rhône-Alpes (11 %) et Île-de-France (38 %)(2).

En 2013, 235 000 immigrés sont arrivés en France et 95 000 l’ont quittée (essentiellement pour fin d’études ou d’emploi). Le solde migratoire des personnes immigrées s’établit donc à 140 000 pour 2013(3).
Notes

(1) Une personne immigrée est une personne née étrangère à l’étranger et résidant en France. On est immigré pour la vie, même si on devient Français ensuite. En France, il y a des immigrés de nationalité française (environ 40%) et d’autres de nationalité étrangère (donc environ 60%). Les enfants d’immigrés qui naissent en France ne sont pas immigrés.
Par contre, un étranger est une personne de nationalité étrangère, qu’elle soit née ou non en France.
(2) Insee, Fiches thématiques, « La population immigrée », 2012.

(3) C. Brutel, « L’analyse des flux migratoires entre la France et l’étranger entre 2006 et 2013. Un accroissement des mobilités », Insee Analyse, 2015.

Carte issue de l’Atlas du Monde Diplomatique 2009

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