C’est un soulagement pour Pierre Mumber, 55 ans. Condamné à trois de mois de prison avec sursis en première instance à Gap (Hautes-Alpes) pour “aide irrégulière à l’entrée” d’étrangers sur le territoire et “aide à se soustraire à un contrôle de police”, il a été relaxé par la cour d’appel de Grenoble ce jeudi 21 novembre.
Ce gérant de gîte de haute-montagne était poursuivi pour avoir aidé quatre migrants à passer la frontière franco-italienne à Montgenèvre à l’hiver 2018. La cour d’appel de Grenoble, dans son arrêt, estime qu’après visionnage des images des journalistes italiens suivant Pierre Mumber ce jour-là, rien ne permet de dire “que Pierre Mumber a accompagné (les trois migrants) lorsqu’ils ont franchi la frontière”. Une manifestation de soutien s’était tenue à Grenoble à l’ouverture de son procès en appel le 25 octobre. Un procès où l’avocat général avait demandé le maintien de sa peine, et qui n’aura donc pas été suivi par la cour.